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On en parle

Paysage 2023, quand la nature s’expose !

Aralya, le 30 mai 2023

C’est avec plaisir que depuis plusieurs années nous soutenons le Salon du Paysage organisé par l’association Art en Perche. A force d’obstination et d’énergie la petite équipe propose une exposition qui est, certes inégale, mais qui a le mérite de permettre à une vingtaine d’artistes de présenter leur création autour du thème du Paysage.

Le paysage parle à tout le monde, il touche tout le monde. Chaque artiste le réinterprète à sa façon au gré de ses humeurs, ses émotions, sa fantaisie. L’eau, les arbres, les ciels, les fleurs… paysages rêvés ou imaginés… habités ou désertiques… en déambulant parmi les stands, dans la salle baignée de lumière du Carré du Perche, on découvre une exposition pluridisciplinaire et on se promène dans des univers variés. Il y a des peintres bien sûr qui naviguent entre figuration, expression, abstraction, mais aussi des photographes, des plasticiens….

Vue d’ensemble – A droite le stand de Christian Ronceray

A chaque oeuvre, le visiteur est invité à renouer avec les plaisirs de l’expression de la nature dans l’art. Vaste et beau sujet, qui, au-delà de l’aspect bucolique, romantique et poétique du paysage, porte à réflexion autour de l’actualité brûlante qui entoure l’environnement – dérèglement climatique, guerres, incendies…. Et on sait que les artistes y sont sensibles.

Nicolas Gasiorowski – Paysage 65×92 cm

Comme à chaque édition, nous avons décerné le Prix Aralya. En 2016 Jean-Jacques Maho, 2017 Cécile Valtat, 2018 Dominique Gentreau, 2019 Elisabeth Sandillon, (2020-2021, pause forcée), 2022 Camille Couturier… des choix assumés que nous ne regrettons pas au vu du parcours de chacun de ces artistes.
La tache n’est pas facile, et cette année encore, notre attention a été attirée par plusieurs artistes. Christian Ronceray et ses moments « de silence et de recueillement au cœur du tumulte de nos vies. » comme il les qualifie.
Nicolas Gasiorowski et ses « pans de nature première, sauvage, archaïque et décantée comme un puzzle d’immensité… » écrit Christian Noorbergen.

Philippe Hirsch – Animalité – 40×50 cm

La force des photographies de Philippe Hirsch avec sa série sur la ville fantôme autour de la centrale de Tchernobyl, les vestiges résilients, la nature désordonnée qui reprend le dessus !
Pour ne citer qu’eux….

Et c’est à Akitoshi Yamada que nous avons attribué notre prix. Nous avons été touché par ses tableaux marqués par l’économie de couleurs contrastées du bleu et du marron-rouge, les jeux d’ombre et de lumière, le mystère et la profondeur de l’oeuvre. Nous aurons l’occasion d’y revenir puisque nous mettrons Akitoshi Yamada à l’honneur prochainement sur aralya.

Akitoshi Yamada devant ses oeuvres

Généreux, authentiques, uniques, les paysages du Perche le sont… comme le salon auquel nous continuerons de donner une visibilité médiatique en encourageant les organisateurs dans son évolution.

www.artenperche.fr