“Les halls, fonctionnels et modulables, sont contenus dans une enveloppe périphérique vivante, qui interagit avec son environnement”, avait déclaré, lors de l’inauguration, l’architecte japonais du Parc des expositions de Strasbourg, Kengo Kuma. Tout de bois issu des forêts locales et de verre, l’édifice, en pleine verdure, se veut un modèle d’écologie avant-gardiste, respectueux de l’empreinte environnementale.
Parti pris souligné par la programmation associée à l’événement artistique : le projet “Moss“, du centre d’Art Apollonia, œuvre végétale de Marco Barotti. Une sculpture vivante envahie par la mousse, cinétique et sonore, est alimentée par les données sur la qualité de l’air… La mousse respire ou suffoque ! De son côté, l’Industrie Magnifique, qui promeut la rencontre entre art et industrie, expose dans le hall “Museum of the Moon” de Luke Jerram, spectaculaire lune suspendue au-dessus du hall d’entrée.
La Foire jouit d’un bel ancrage territorial, et, de par la position frontalière de Strasbourg, d’une large et enviable ouverture internationale. Les galeries allemandes sont bien présentes, de Cologne à Berlin, ainsi que des galeries européennes de huit pays et, à noter, la lointaine galerie H.A.N de Séoul. Cinquante-six galeries ont été sélectionnées, un tiers pour la première fois, renouvellement important pour élargir le socle de la Foire .
ST-ART est ouverte à la jeune créativité, dans tous les domaines, peinture, photo, sculpture, ce qui n’exclut pas la présence de belles pointures, avec, par exemple, à la galerie Chantal Bamberger, Gérard Titus-Carmel et Ernest Pignon-Ernest. On a toujours le plus grand plaisir à retrouver le travail de Catherine Seher, David Daoud à la galerie Christine Colon de Liège, ou Bernard Morel, Michèle Iznardo et Yannis Markantonakis à la galerie La Boucherie de Saint-Briac. La galerie Murmure de Colmar fêtait ses 5 ans d’existence autour de 9 artistes parmi lesquels Yolaine Wuest.
L’artiste Alma Bucciali est l’invitée de cette 27ème édition de ST-ART. Le dessin, la gravure et la broderie sont les médiums que l’artiste plasticienne alsacienne a choisis. Elle crée des séries de dessins et de gravures inspirées d’œuvres emblématiques du passé, comme la Dame à la Licorne, dans lesquelles elle insère ses préoccupations souvent féministes.
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